une autre façon d’appréhender la précision horlogère

Jean-Marc Soldati connaît deux passions: les montres et la cuisine. Né en 1963, il rêve de devenir horloger. Mais la tradition familiale est la plus forte. Emboîtant le pas de ses parents, qui ont tenu le Fédéral, à Sonceboz, durant plus de 35 ans, il entre en cuisine comme on entre dans les ordres. Après une année d’apprentissage, ses bulletins scolaires n’affichent que des 6! Sa récompense: un repas chez Fredy Girardet. C’est le coup de foudre. «Un jour, je viendrai travailler ici», se rappelle avoir dit le jeune apprenti. Sa détermination est récompensée. On le retrouve notamment à Genève où, durant neuf mois, il est le cuisinier privé du Prince saoudien Abdallah Al Faisal Al Saoud.

Deux années chez Peter Baermann, à la Grappe d’Or à Lausanne, puis deux autres chez
Adolf Blockbergen, au Raisin à Cully, le conduisent tout naturellement à Crissier.

Durant les cinq ans passés aux côtés de Fredy Girardet, notamment comme second de
Philippe Rochat, il se familiarise avec la quête de la perfection, une autre façon d’appréhender la précision horlogère…

En 1993, il revient à Sonceboz pour seconder ses parents, avant de reprendre le Cerf, fin 1999.

Jean-Marc Soldati est membre de l’Académie culinaire de France dont la délégation suisse est présidée par le grand chef de Crissier Benoît Violier jusqu’à son décès fin janvier 2016. Il fait également partie du Club Prosper Montagné, l’Académie suisse des gastronomes.